
Les journalistes, ça fait plus de 30 ans que je travaille avec eux et, heureusement qu’ils sont là pour nous informer, en osant souvent être dérangeants pour ceux qu’ils interpellent ou qu’ils interviewent.
Bon ça c’est pour les fleurs… parce que dans tous les métiers, il y a les premiers et les derniers de la classe !
Concernant la presse écrite et particulièrement les magazines motos, le sensationnel l’emporte souvent sur l’objectivité et le bon sens.
Grace à leurs essais bâclés, et leurs comparatifs inappropriés, il y a plein de motos qui passent à la trappe simplement parce qu’en performance pure, elles ne sont pas et ne seront jamais sur la première marche du podium.
Ils nous gonflent avec leurs essais de missiles sol/décors de 180cv et plus. Ces motos « pousse au crime » sont totalement inutilisables en full power sur routes ouvertes. Mais bien sûr des CV et les kms y associés font vendre et surtout flattent l’ego des possesseurs de l’arme absolue.
Les Guzzi sont vraiment des motos à vivre tous les jours et en toutes circonstances. Leurs qualités routières et les sensations qu’elles distillent font passer au second plan les soucis, mécaniques et autres que nous pouvons rencontrer au cours de leurs très longues vies.
On ne peut pas demander à des gens trop jeunes ou, à des ignares d’apprécier un grand cru.
De la à dire que les Guzzi font partie de l’élite, il y a un pas que je ne franchirai pas mais, nous roulons différents, c’est sûr et la moyenne de nos âges plus mûrs est élevée parce que nous nous laissons moins impressionner par la poudre aux yeux… Une certaine sagesse quoi !
Désolé pour ces états d’âmes un peu longs mais ce qui se passe aujourd’hui avec l’usine de Mandello m’affecte beaucoup, je reste fidèle à la marque mais, je suis bien triste en ce moment.
Alain