quatsoupap a écrit :Regardons la clientèle Guzzi :
- les anciens, les historiques, ils ont leur bécane (à peu près fiable) et ils la gardent, la bichonne. Faut pas compter sur eux pour faire gonfler le chiffre d'affaires, eux ils sont les gardiens de la tradition et du musée. Ils sont intarrissable sur la fiabilité des Guzzi, mais ils se gardent bien d'acheter un 8V, ils achètent une Calif, ou les derniers modèles en 2V, ou des occases. Ce n'est pas une critique, c'est un constat.
- les nouveaux, qui ont été attirés par des motos réellement sympas, différentes, vivantes, un vrai plaisir à conduire.
Et moi, je suis dans quelle catégorie avec ma Jackal zéro panne, même pas la plus petite en 87 000 km et que je ne veux surtout pas vendre, et la Stelvio (que si quelqu'un veut bien me l'acheter

) ?
Je cumule

Je dois être un ancien qui s'est fourvoyé dans la modernité
Petite précision: mon "ancienne" est malgré tout très vivante (comme une nouvelle quoi

) et n'est pas avare en sensation, en caractère, permettait (avant la folie des radars) de maintenir un 160 de croisière (hors autoroute), si, si !!! Alors ?
J'ai aussi une Bien Molle (là, je reconnais, c'est une autre dimension

) à carbus, huile boîte/pont pour machines agricoles, quelques euros les 5 L, bougies à 4 €, un simple tournevis pour régler la richesse et la synchro, huile ordinaire pour le moteur... Et j'en oublie. Quand je vois ça, je me demande si on n'est pas en train de marcher sur la tête avec les bécanes bourrées d'électronique, ordi et logiciel pour le moindre réglage, bougie en or 24 carats, batterie à maintenir en charge en permanence, huile de compét et là aussi j'en oublie...
Mais bon, ça n'engage que moi et ma Stelvio est bien aussi
