Le lien direct sur Webemoi ne fonctionnait plus, j'ai fini par trouver le nouveau lien...
Je ne savais pas où mettre mes "impressions" de voyage, alors je crée un nouveau sujet.
Ca faisait déjà quelques temps que je voulais retourner à Mandello en prenant le temps de découvrir les lacs. Puis est arrivée la Stelvio. Donc, au programme il fallait rajouter le col du Stelvio

. Puis, sur une idée originale de Capdefra

, les Dolomites. Après 13 jours, 3400 km, 187 l d’essence et un peu de pollution, c’est chose faite. N79 avec son cortège de camions. Passage par Nantua où je me suis éclaté avec la Stelvio. J’étais déchaîné et c’était du régal. Freinages de trappeur, vivacité à la remise des gaz pour doubler entre 2 virages. Un autre visage de la Stelvio que les lignes droites par chez moi ne me laissent pas apprécier. Lac Léman où la circulation et les changements de vitesse permanents m’ont fait souffrir avec l’embrayage. Puis la Suisse, le col du Simplon et l’Italie. Lac d’Orta, puis lac de Côme avec Mandello et révision des 10 000 chez Agostini. Sympa, sérieux, professionnels. Si, ça existe ! Mais un peu loin pour la prochaine révision

. Rien à redire (325 € et 20 € de ristourne, ils m’ont fait choisir entre le filtre à air d’origine à 15 € ou un en mousse, 60 €, lavable et réutilisable et la faisant mieux respirer. J’ai choisi celui en mousse. Elle m’a semblé plus vive sur les accélérations. Révision ? Filtre ? Ou psychologique ?). Il y avait la Stelvio orange en boutique, l’embrayage est plus doux. A Mandello, j’ai vu au moins 5 Stelvio. J’en ai vu 2 autres sur le reste du parcours. Puis le col du Stelvio, en le contournant par la Suisse et St Moritz, pour pouvoir l’attaquer par le côté Est. Ensuite les Dolomites, le lac de Garde, le lac d’Iséo et le lac Majeur pour terminer. Retour par le Val d’Aoste et le col du Grand St Bernard. Puis lac Léman, Nantua, N79 et les camions.
Beau voyage, plein de belles choses à voir. Là bas, c’est un peu la banlieue des Allemands !
Dans les campings, il y avait 2 Français, quelques Hollandais, parfois des Italiens et tout le reste, que des Allemands.
La Stelvio a été super. Bien protégé par la bulle, pour la 1° fois je suis parti avec le jet et je n’ai pas regretté. Ma femme l’a trouvé confortable. Ayant moins de caractère et de frein moteur que la Jackal, elle est aussi moins fatigante à la longue. Sur des grands trajets, c’est appréciable. C’était aussi le but

Plus le confort des suspensions. Et les jambes moins pliées. Les 2 seuls reproches seront pour l’embrayage et la selle. Au début j’avais mal au pouce gauche, puis au poignet, puis sous l’avant-bras. Arrivé en haut du Stelvio, j’avais une telle crampe que mes doigts gauches restaient pliés, j’étais obligé d’ouvrir ma main en soulevant les doigts avec la main droite !!! Et à force, au lieu de s’aggraver, j’ai fini par ne plus avoir mal

C’est peut-être dû aussi au levier qui est assez anguleux. Et j’ai souvent eu mal aux fesses.
Ce qui m’a le plus gêné ne vient pas de la moto (du moins c’est pas un défaut) mais de ma taille. Avec les bagages plus la passagère (légère pourtant) j’avais très souvent peur que la moto m’échappe, aux arrêts, dans les manœuvres… Le centre de gravité est haut et je la sentais vite basculer. C’est ce qui m’a le plus gâché le plaisir de rouler avec

C’est une moto de baroudeur mais je choisissais les bas-côté avant de m’arrêter. Je perdais le bénéfice de la polyvalence

J’ai toujours été moins à l’aise dans les virages à droite. Et avant d’attaquer le Stelvio, on a passé 4 cols en Suisse dont un qui avait de sacrées épingles en devers. Et j’ai eu un blocage avec les épingles à droite

Au lieu de tourner sur un coup de gaz, je restais droit comme un piquet, je tournais le guidon et bien sûr, ça le faisait pas  Il me semblait toujours qu’elle allait tomber. J’ai abordé le Stelvio sans confiance et j’ai galéré. Les épingles à gauche, aucun problème. Mais alors, celles à droite…

Et quand je suis sans passager, même si je reste vigilant, c’est que du bonheur, je suis beaucoup plus à l’aise. La hauteur de selle était le challenge. C’est pas gagné et je m’y suis attaché. Même en faisant creuser la selle, je ne pense pas que ça changerais grand choses. Le centre de gravité sera toujours haut. Parfois j’ai les pieds bien à plat, parfois sur la pointe des pieds, en étant assis au même endroit. Avec 5 cm de plus de jambes, ça serait parfait…
Sur 6 000 km, la conso s’établit à 6,08 l/100.