mr propre a écrit :...côté droit c'est commun m'a t'il dit c'est toujours ce côté là qui lâche mai rarement le gauche
Mouarf

! Si c'était
toujours à droite ce serait
jamais à gauche... pas
rarement.
De toutes façons c'est inexact, mais il faut bien trouver quelque chose à dire pour faire croire au client qu'on maîtrise la situation.
Si c'est le conces auquel je pense un stage il en avait manifestement besoin, à croire certains loupés rapportés par ses clients....
Aucun mécano n'est capable de dire, simplement en regardant une pièce, si le traitement de surface de celle-ci est meilleur, ou pas qu'un autre... Pour ça il faut faire des tests de dureté en laboratoire.
Donc juste un coup de pipeau pour noyer le poisson.
capdefra a écrit :Par contre, si on confie ces pièces à des sociétés spécialisées dans les traitements de surface, on peut peut-être avoir un bon résultat avec le montage actuel.
Oui peut-être... Mais à quel coût et pour quel résultat?
J'ai un client qui c'est mis en rapport avec Technoprofil. Il en ressort qu'un traitement de surface ne peut être effectué qu'après analyse des pièces, le traitement est différent selon la nature de l'acier composant la pièce...
Les dégats subis par les acc ne permettraient pas d'envisager leur réutilisation, il faudrait donc partir de pièces neuves.
Donc achat de pièces neuves + coût d'étude et de retraitement
Ceci pour un résultat inconnu, car, si on se souvient des analyses qu'avait fait faire Pete Roper en 2009, il en ressortait que le traitement de surface des aac était conforme aux standards de dureté mais que les poussoirs étaient un peu faibles.
Hors, depuis Piaggio a fait deux changements radicaux sur les poussoirs, une première fois (en 2010 je crois) en changeant de matière (fonte) et de traitement de surface, et une seconde fois en revenant à l'acier et en modifiant la forme de celui-ci (série B0 encore utilisée aujourd'hui).
On sait que ça n'a pas arrangé les choses, pas plus qu'au total les 7 versions d'aac qui ont été essayées...
Piaggio n'est pas plus idiot qu'un autre, c'est le 2ème constructeur mondial de deux roues - donc les moyens ne manquent pas. Si le soucis résidait uniquement dans le traitement de surface, en 5 ans ils l'auraient résolu, ça aurait coûté à coup sûr bien moins cher que de devoir modifier radicalement le système (culasses comprises) pour passer à des poussoirs à rouleaux.
Malgré ça, à en croire les parts list, ils vont passer à des poussoirs à rouleaux...
C'est pour moi la démonstration qu'un traitement surface, quel qu'il soit, ne permet pas à lui seul de régler le problème.
Le discours officiel, relayé aux clients par les conces, est le même depuis 5 ans: "Maintenant les pièces sont fiables..."
Ça permet de rassurer temporairement le client et de gagner du temps sur la mise en production d'une solution radicalement différente, qu'on peut espérer pérène, mais plus coûteuse.
Il est probable que lorsque ces modèles arriveront en concession (courant 2013 ?) le discours évolura et que les concessionnaires bénéficieront d'une aide à la reprise sur les modèles en circulation, pour l'achat des 2013.
Piaggio fera d'une pierre deux coups: des ventes et disparaitre de la circulation des modèles qui
officiellement n'auront eu que des problèmes à caractère isolé.
La politique de l'autruche actuelle ce n'est pas de l'incompétence, c'est une stratégie pour que busines continue de tourner sans trop de dégats en terme d'image.