rico01800 a écrit :...Pour moi l'étaux est en train de se resserer envers MD ca fous les boule

car je l'aime bien mais bon 6300€ dans le cul...mettez vous a ma place...
Ben oui mais la responsabilité du conces semble évidente, car avancer que le défaut avéré des capteurs de pression justifierait sa non-intervention, semble un peu léger...
... Par contre l'argument du commercial Piaggio pour appuyer la responsabilité du conces me semble tout aussi discutable ( et même contre productif) pour plusieurs raisons:
- 1500 bécanes vendues depuis début 2010.. Ok
- parmi ces 1500 un petit millier ont été vendues en 2011 (en se basant sur les statistiques des immat).
- ces 27 capteurs invoqués pour justifier ce taux de retour sous garantie concerne quelles bécanes ? Celles qui sont de début 2010 et totalisent 15 000 bornes ou celles de l'été dernier avec 3 - 4000 km ? Il y a une DLC chez Piaggio ?*
- Prendre comme référence des bécanes ayant entre zéro et deux ans donne un age moyen d'un an.
Sachant que le kilométrage annuel moyen parcouru par le motard français pour une cylindrée supérieure à 600 cc est inférieur à 7500 km, si on prend les 27 capteurs pris sous garantie (combien refusés ?..) on obtient alors que 2 Guzzi sur 100 cassent ce capteur en moins de 7500 bornes... Je ne trouve pas ça anodin vu les conséquences que ça peut avoir de rouler sans indicateur d'alarme fiable. Et surtout ça ne dit absolument pas dans quelles proportions augmente ce pourcentage en 20 000, 30 000, 50 000 km...
J'ajoute que ne sont pris en référence par le commercial que les capteurs changés sous garantie, pas ceux changés sans qu'ait été fait une demande de prise en charge (vu le faible coût de la pièce), ni ceux changés sur des bécanes de 10 000 km mais plus sous garantie, ni ceux vendus directement par des fournisseurs hors du réseau Piaggio...
La garantie commerciale derrière laquelle semble se retrancher (et baser ses calculs) le représentant Piaggio est une chose, la garantie légale en est une autre qui couvre une usure anormale (ou le défaut) d'une pièce (et ses conséquences) même passée la période de garantie.
Le problème c'est que dans le cas présent la casse n'est pas réellement la conséquence du défaut de la pièce, mais le résultat de la façon dont le problème a été traité par le conces.
* Un taux de retour SAV sur une pièce ne se calcule pas de cette manière.
On prend comme référence les véhicules ayant parcouru un kilométrage donné et on regarde parmi ceux qui l'ont atteint combien ont du remplacer la pièce concernée. Le kilométrage qu'on prend en référence est la durée de vie moyenne communément admise dans la profession (et les experts) pour ce type de pièce (ex: 220 à 300 000 km pour une pompe à huile automobile).