Je me suis imposé (mais c'était pas trop dur quand même...) depuis samedi dernier une petite sortie quotidienne (40/60 km), sur départementales et réseau (très) secondaire. Malheureusement, pour des raisons familiales, cela n'a pu se faire qu'en fin d'après-midi, sauf aujourd'hui. J'ai donc pu apprécier la chaleur du twin combinée à celle de la Gascogne.
Dans cet exercice, Norgie s'est montrée une maîtresse douce et rassurante, voire pédagogue pour le novice que je suis en deux roues. Car elle invite à enrouler coquinement quand c'est possible, mais sait gentiment rappeler à l'ordre quand il faut être raisonnable dans les virolos.
La réserve de puissance dispo à 4000 tours est fort appréciable lorsqu'il s'agit d'enrhumer une chicane mobile. Quant au freinage, il est plus que sécurisant lorsqu'au détour d'un haut de côte en aveugle il faut croiser une batteuse avec sa coupe de 6 mètres, ou un conducteur de monospace qui pense que j'ai un trail et pas une GT.
J'ai aussi expérimenter le roulage sous une pluie assez sérieuse. Je suis globalement resté au sec malgré ma taille (1m85). Juste quelques gouttes sur le casque et l'extérieur des manches du blouson été à peine humides. La protection offerte par le carénage, bulle relevée au maxi, est plus que correcte semble-t-il.
Et puis il y a le son
! C'est vraiment une moto vivante, quoique parfois mal élevée, et qui ponctue par quelques pétouilles bien senties les décélération jugées par elle trop brutales.À ce sujet, après avoir consulté quelques topics du forum consacré à ces flatulences congénitales, je crois que je vais quand même aller voir le conc' pour lui en toucher un mot.
Et demain, j'emmène Madame au travail.
J'espère qu'elle a gardé ses habitudes de jeunesse lorsqu'avant de me connaître, elle était passagère en motosushi survitaminée.
Et arrivée même pas mouillés. 
