Jackal74 a écrit :LEON17 a écrit :
Chére , oui , c'est vai mais aussi à la revente...
pas toujours
sur un forum GS, un "bon samaritain" à commandé une 1200GSA, avec TOUTES les options BMW (20700€) + 5000€ d'accessoires type Touratech = 25700€ ("
remises diverses déduites"

)
à celà, il ajoute 3300€ de révision pour 2 ans (38000km, je crois...)
budget matériel (moto+entretien) = 29000€
au bout de 2 ans, il décide de la revendre, la place à 17000€...pas de prise
finalement, il la vend "rapidement" à 15000€...
"
D'après mon concessionnaire, je l'ai bien vendue, même si j'aurais sûrement pu récupérer 1500 € de plus en proposant séparément une partie des accessoires."
'scusez moi mais...j'appelle pas çà une bonne revente : moitié prix au bout de 2 ans, toutes les bécanes font pareil
Désolé mais c'est complètement fantaisiste.
Premièrement je me demande comment on peut arriver à 5 000 € d'équipement Touratech sur une GSA toutes options... La bagagerie complète en alu c'est environ 2000 €... Mais admetons.
A propos des accessoires, quels qu'ils soient et dès lors que ce ne sont pas des options d'origine, ils perdent 50 % de leur valeur dès la première année. C'est une règle appliquée par tous les professionnels, les assurances, et ça se confirme sur le marché de l'occasion.
Donc additionner prix d'achat de la moto et accessoires pour calculer une décôte c'est éroné (leur dépréciation respective n'est pas la même).
De la même manière tu additionnes au total le coût d'entretien, hors toutes les "côtes de l'occasion" disponibles valent pour un véhicule correctement entretenu, donc maintenu (d'où l'expression "maintenance") en respectant les préconisations du constructeur.
Le coût des révisions et des consommables ne doit donc pas être intégré pour estimer la valeur de revente en occasion.
Il faut aussi considérer que la côte officielle vaut pour un kilométrage donné (21 000 pour une BMW de 2 ans), passé celui-ci il y a une décôte par km supplémentaire.
Si l'on tient compte de ces éléments cette GSA toutes options de 2 ans et 38 000 km côte officiellement 9 920 € (10 600 - 680 de décôte kilométrique) auquels ont peut ajouter 2 500 € pour les accessoires (50%) = 12 420 €
En la vendant 15 000 € le propriétaire n'a donc pas fait une si mauvaise affaire, je vois pas pourquoi il est qualifié de "bon samaritain".
Faire le total achat + accessoires + coût d'entretien ne permet qu'une chose, c'est de calculer, en lui retranchant le prix obtenu lors de la revente, c'est d'obtenir le coût d'utilisation au kilomètre (hors carburant).
Dans le cas présent ça donne:
( (20 700 + 5 000 + 3 300)- 15 000 ) / 38 000 = 0,36 €/km
Quand on constate qu'une Stelvio de deux ans et moins de 20 000 bornes a toutes les peines du monde à trouver preneur à 8 000 €, une approche purement comptable, sans parti pris de chapelle, joue manifestement en faveur de la GS. C'est un fait difficilement contestable une BMW garde une meilleure côte à la revente.
Quand aux problèmes rapportés sur les modèles récents, en effet ils existent, mais rapporté au nombre d'exemplaires en circulation, c'est un terrain où un stelviste ne devrait pas trop s'aventurer... Tout comme sur celui du sav...
Je n'ai pas d'affection particulière pour la production actuelle BMW, mais à mon avis ce n'est pas avec ce genre arguments financiers ou de fiabilité que vous compenserez le déficite d'image de la Stelvio...
Quand Piaggio l'aura fiabilisée (?) et qu'il sera en mesure d'assurer un sav digne de ce nom (?) les paramètres changeront, et les plus spécifiques de ce modèle par rapport à la concurrence lui profiteront... Si il n'est pas trop tard. D'ici là choisir une Stelvio c'est accepter ses faiblesses et les failles de la marque.
En attendant les autres consolident leur image de précurseurs, de sérieux, et prennent techniquement quelques trains d'avance, ce qui se traduit logiquement par des ventes. Ce n'est pas propre à BMW, dans le créneau des gros trail si Triumph, Honda, KTM vendent plus que Guzzi c'est simplement parce qu'avec ce type de produit l'acheteur fait plus qu'ailleurs un rapprochement direct entre le sérieux, la confiance qu'il attribue au constructeur, et son acquisition.
C'est cette même confiance qui se retrouve sur le marché de l'occasion...