Bonjour à tous.
Ceci est mon premier post (champagne !) dans la communauté des guzzistes. Moi je viens de celle des teutons à la poitrine tombante.
Je roule en R1150GS (entre autres), je suis plus sur un mode voyage avec armes et bagage que TT, d'ailleurs j'ai des pneus route, c'est dire.
Je me suis intéressé à la Stelvio depuis peu, et parcours le forum avec avidité, et retenue face aux problèmes évoqués. Retenue parce que c'est typiquement la lecture à faire pour ne PAS acheter un type de moto tant cela peut paraître déprimant. C'est ce que j'ai fait pour ne PAS acheter de R1200GS et c'est très efficace: coupure de l'excitation garantie.
Bref, revenons à la Stelvio: c'est bien beau de lire les avis plus ou moins objectifs des uns et des autres mais la vraie question c'est où est-ce que je peux tater de la bête !!!
En version plus policée, quelle concession en région parisienne, à votre connaissance, en aurait une de disponible pour essai ?
Je passerai sur mes inquiétudes sur le SAV, la fiabilité et tutti quanti vu que c'est le thème le plus débattu dans les environs.
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Cram
1200 Stelvio - Où est-il possible de tâter un peu ?
Modérateurs : fafalastuce, Roland
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cram
Avenue de la Grande Armée ... je sais pas s'ils en ont une en essai mais y parait que c'est un très bon concessionnaire ... copain avec le mien !
Sinon, tu pourra tout lire, sur tout les forum, avec souvent des constats par forcément positif, mais c'est quand même un bon essai qui te décidera.
Moi, j'ai eu des problèmes avec ma 2008 et encore 2 petits avec ma 2011 ... j'ai peut-être pas de chance parce que bon nombre n'ont jamais eu de problème ... mais pour rien au mode je ne changerai ! Quel pied cette moto !
Sinon, tu pourra tout lire, sur tout les forum, avec souvent des constats par forcément positif, mais c'est quand même un bon essai qui te décidera.
Moi, j'ai eu des problèmes avec ma 2008 et encore 2 petits avec ma 2011 ... j'ai peut-être pas de chance parce que bon nombre n'ont jamais eu de problème ... mais pour rien au mode je ne changerai ! Quel pied cette moto !
Ce qui n'existe pas existe ...
V85TT Centenario 2021
Honda 125 XR Enduro 1980 "Collection"
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unexdeplus
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- Messages : 2515
- Inscription : 21 sept. 2009, 23:29
Pour un essai, NTX ou standard, ça ne changera pas grand'chose, depuis que la taille du pneu AR est identique. Le moulin est le même, la partie cycle aussi, seuls le niveau d'équipement et l'esthétique diffèrent, un peu aussi la protection, donc question ressenti ce sera pratiquement kif-kif.cram a écrit : Dommage qu'il n'y ait pas la NTX.
Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre. (Albert Einstein).
(Devise de Moto Guzzi)
Triumph Tiger Sport 1050, de la bombe !
Kawette 100 G7T 1976
(Devise de Moto Guzzi)
Triumph Tiger Sport 1050, de la bombe !
Kawette 100 G7T 1976
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cram
Je vais prochainement prendre rendez vous avec eux. Effectivement, je lis tout ce que je peux trouver sur le sujet, ici, sur guzzitech, la presse moto.
Si j'accroche, je chercherai un bon concessionnaire, pas le moins cher, mais celui auquel on peut faire confiance (en moyenne). J'ai déjà trouvé cet oiseau rare chez BMW (CMC78), et c'est entre autre un des arguments qui me retiennent en Teutonnie.
Les univers guzzistes et béhèmistes sont différents, les valeurs (et les mythologies) mises en avant ne sont forcément les mêmes, d'un côté une qualité germanique somme toute mythique, ici une passion qui excuse tout, parfois trop ?
L'objectivité, dans mon cas, se fera donc le cul dessus et en route
Je vous tiendrai au courant, cela fera pendant au post de GMax, avec mes plus de 200 000 km en flat.
La suite au prochain épisode.
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Cram
Si j'accroche, je chercherai un bon concessionnaire, pas le moins cher, mais celui auquel on peut faire confiance (en moyenne). J'ai déjà trouvé cet oiseau rare chez BMW (CMC78), et c'est entre autre un des arguments qui me retiennent en Teutonnie.
Les univers guzzistes et béhèmistes sont différents, les valeurs (et les mythologies) mises en avant ne sont forcément les mêmes, d'un côté une qualité germanique somme toute mythique, ici une passion qui excuse tout, parfois trop ?
L'objectivité, dans mon cas, se fera donc le cul dessus et en route
Je vous tiendrai au courant, cela fera pendant au post de GMax, avec mes plus de 200 000 km en flat.
La suite au prochain épisode.
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Cram
Chez Back to Bike elle est en essai avec un pot agostini et un lèche roue kevlar du même fournisseur : pu---n quel son !
Dernière modification par lolesio le 05 sept. 2011, 21:55, modifié 1 fois.
- - - Stelvio bianco 2012 - Le bonheur à nouveau - - -
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cram
Bon, ça y est, je l'ai concrétisée cette Stelvio.
Par une matinée écrasante de chaleur, je suis arrivé sur ma R1150GS chez Back To Bike et sans fioriture je me suis retrouvé au guidon de la bestiole. Déjà un mot sur les toliers: très sympas, proches, n’hésitant pas à tailler une bavette. Pour ceux qui viennent de chez certains Motorrad, où manifestement la chaleur n'est pas la valeur mise en avant, c'est agréable.
La Stelvio de prêt est équipée des pare-pierre de la NTX, un pot agostini (edit) et d'un lèche roue(edit).
Beaucoup de mes observations se feront par comparaison avec celle que la Stelvio serait appelée à remplacer: la R1150GS.
Les deux machines étant garées côte à côte, je compare leurs aspects: la Stevio est plus ramassée, plus trapue et plus petite.
Du point de vue confort statique, la selle est généreuse, et bien qu'en position haute, mes deux pieds sont bien aux 4/5 au sol. Tout tombe naturellement en main, à part ces fichus clignotants à la japonaise A noter que les cylindres en V, c'est bien, mais on a vite les genoux dessus. Et c'est chaud !
Les commandes sont moins surdimensionnées que celles du Kanard, notamment le sélecteur dont le débattement est tellement faible que plusieurs fois je douterai d'avoir passer le rapport.
Guidon moins large que la BMW et moins loin aussi. Bon contact: sapin de noël et le tracteur se lance, ça bouge, ça vibre, mais venant d'un flat 11x0, rien d'exceptionnel. Elle est lourde à manipuler à pied (sous les regards étonnés du patron de la concession, apparemment, les motards d'aujourd'hui ne savent plus déplacer une moto autrement que ridiculement en équilibre sur la pointe des pieds ?!), mais, toujours en comparaison avec le flat, autant que la R1100RT (parce que j'ai une R1100RT en plus). Le poids est bien placé plus haut que la GS, mais ce n'est pas le piège décrit par certains: on reste dans le raisonnable.
En route: le coin est nul pour un essai (Montgeron), soyons clair: la n6; la forêt de Sénart dont toutes les voies sont fermées et celles restantes sont dédiées au plaisir de la chair tarifé. J'ai fait un peu de ville, quelques virolos qui s'étaient perdus par là, rien qui ne rende justice aux capacités de la belle italienne. Ah une belle balade en Vallée de Chevreuse aurait été plus pertinente. C'est pas grave.
Le moteur reprend sans trop de mauvaise grâce à partir de 1500/2000, mais sur les derniers rapports, il ne faut pas trop en exiger en dessous de 2500/3000. Tout ça c'est pifométrique, je n'ai pas passé mon temps le nez sur le compte-tour. En tout cas, il tracte c'est clair, mais toujours en gardant la R1150GS en référence, ce n'est pas flagrant. Par contre, passé 5000, il n'y a plus de comparaison possible. C'est le chasseur bombardier, le warbird et hop: 160 comme cela d'un rien.
Il en veut et il en donne. C'est pas un Starfighter, mais pas un Spad13: un bon P47 ! Ce moteur n'est pas linéaire, mais il n'est pas clair, parfois il y a comme un manque un trou qu'il conviendrait de revérifier: disont que parfois je l'attendais et il n'était pas au rendez-vous.
Point de vue partie-cycle, c'est bon. La plongée au freinage n'est pas si inconvenante que cela: rien à voir avec la fourche molle d'un R100RT (ben oui, j'ai aussi une R100RT). C'est un détail qui n'a pas lieu d'être pris en considération. Stable sur l'angle, à toutes les vitesses, faut voir sur de la route vraiment merdique donc géniale, mais je n'ai pas d'inquiétude sur ce plan. Par contre elle est beaucoup moins agile que la GS, il faut lui signifier d'y aller dans ce virage, alors que je suis habitué avec la GS à juste regarder le virage et la GS y va toute seule. Ce n'est pas rédhibitoire mais j'ai été un peu déçu de ce côté là. J'aurais du regarder la monte :/
La protection est médiocre, d'ailleurs la bulle de la NTX est quasiment toujours posée en option. Avantage: elle se règle manuelle très facilement quand il faut sortir la torx pour la GS.
Donc en conclusion: une belle machine, homogène, un moteur très sympa et humain dans le sens où il peut faire plaisir à des vitesses raisonnables.
Le coup de foudre ? Non. Pas vraiment. Peut-être pas le bon jour aussi où le soleil liquéfiait tout abruti suffisamment sot pour sortir, ni les bonne routes, mais le tilt magique n'a pas eu lieu.
Par contre Jean-Luc m'a dit qu'il me passerait un coup de fil quand une NTX sera réceptionnée pour voir à quoi ressemble la bête assemblée, et c'est très sympa de sa part.
Voilà
Par une matinée écrasante de chaleur, je suis arrivé sur ma R1150GS chez Back To Bike et sans fioriture je me suis retrouvé au guidon de la bestiole. Déjà un mot sur les toliers: très sympas, proches, n’hésitant pas à tailler une bavette. Pour ceux qui viennent de chez certains Motorrad, où manifestement la chaleur n'est pas la valeur mise en avant, c'est agréable.
La Stelvio de prêt est équipée des pare-pierre de la NTX, un pot agostini (edit) et d'un lèche roue(edit).
Beaucoup de mes observations se feront par comparaison avec celle que la Stelvio serait appelée à remplacer: la R1150GS.
Les deux machines étant garées côte à côte, je compare leurs aspects: la Stevio est plus ramassée, plus trapue et plus petite.
Du point de vue confort statique, la selle est généreuse, et bien qu'en position haute, mes deux pieds sont bien aux 4/5 au sol. Tout tombe naturellement en main, à part ces fichus clignotants à la japonaise
A noter que les cylindres en V, c'est bien, mais on a vite les genoux dessus. Et c'est chaud !Les commandes sont moins surdimensionnées que celles du Kanard, notamment le sélecteur dont le débattement est tellement faible que plusieurs fois je douterai d'avoir passer le rapport.
Guidon moins large que la BMW et moins loin aussi. Bon contact: sapin de noël et le tracteur se lance, ça bouge, ça vibre, mais venant d'un flat 11x0, rien d'exceptionnel. Elle est lourde à manipuler à pied (sous les regards étonnés du patron de la concession, apparemment, les motards d'aujourd'hui ne savent plus déplacer une moto autrement que ridiculement en équilibre sur la pointe des pieds ?!), mais, toujours en comparaison avec le flat, autant que la R1100RT (parce que j'ai une R1100RT en plus). Le poids est bien placé plus haut que la GS, mais ce n'est pas le piège décrit par certains: on reste dans le raisonnable.
En route: le coin est nul pour un essai (Montgeron), soyons clair: la n6; la forêt de Sénart dont toutes les voies sont fermées et celles restantes sont dédiées au plaisir de la chair tarifé. J'ai fait un peu de ville, quelques virolos qui s'étaient perdus par là, rien qui ne rende justice aux capacités de la belle italienne. Ah une belle balade en Vallée de Chevreuse aurait été plus pertinente. C'est pas grave.
Le moteur reprend sans trop de mauvaise grâce à partir de 1500/2000, mais sur les derniers rapports, il ne faut pas trop en exiger en dessous de 2500/3000. Tout ça c'est pifométrique, je n'ai pas passé mon temps le nez sur le compte-tour. En tout cas, il tracte c'est clair, mais toujours en gardant la R1150GS en référence, ce n'est pas flagrant. Par contre, passé 5000, il n'y a plus de comparaison possible. C'est le chasseur bombardier, le warbird et hop: 160 comme cela d'un rien.
Il en veut et il en donne. C'est pas un Starfighter, mais pas un Spad13: un bon P47 ! Ce moteur n'est pas linéaire, mais il n'est pas clair, parfois il y a comme un manque un trou qu'il conviendrait de revérifier: disont que parfois je l'attendais et il n'était pas au rendez-vous.
Point de vue partie-cycle, c'est bon. La plongée au freinage n'est pas si inconvenante que cela: rien à voir avec la fourche molle d'un R100RT (ben oui, j'ai aussi une R100RT). C'est un détail qui n'a pas lieu d'être pris en considération. Stable sur l'angle, à toutes les vitesses, faut voir sur de la route vraiment merdique donc géniale, mais je n'ai pas d'inquiétude sur ce plan. Par contre elle est beaucoup moins agile que la GS, il faut lui signifier d'y aller dans ce virage, alors que je suis habitué avec la GS à juste regarder le virage et la GS y va toute seule. Ce n'est pas rédhibitoire mais j'ai été un peu déçu de ce côté là. J'aurais du regarder la monte :/
La protection est médiocre, d'ailleurs la bulle de la NTX est quasiment toujours posée en option. Avantage: elle se règle manuelle très facilement quand il faut sortir la torx pour la GS.
Donc en conclusion: une belle machine, homogène, un moteur très sympa et humain dans le sens où il peut faire plaisir à des vitesses raisonnables.
Le coup de foudre ? Non. Pas vraiment. Peut-être pas le bon jour aussi où le soleil liquéfiait tout abruti suffisamment sot pour sortir, ni les bonne routes, mais le tilt magique n'a pas eu lieu.
Par contre Jean-Luc m'a dit qu'il me passerait un coup de fil quand une NTX sera réceptionnée pour voir à quoi ressemble la bête assemblée, et c'est très sympa de sa part.
Voilà
Et comme déjà dit au Tigre ... si vous passez par les Vosges ... faites un tour vers Charmes !cram a écrit :Par contre Jean-Luc m'a dit qu'il me passerait un coup de fil quand une NTX sera réceptionnée pour voir à quoi ressemble la bête assemblée, et c'est très sympa de sa part.
Voilà
Ce qui n'existe pas existe ...
V85TT Centenario 2021
Honda 125 XR Enduro 1980 "Collection"
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cram
Oui c'est peu mais assez pour se rendre compte.
En ce qui concerne l'agilité il est vrai que la 1200 GS est royale ce qui m'a fait pencher du côté italien était la platitude du moteur teuton - c'était il y a maintenant 3 ans - et ne regrette nullement mon choix.
En ce qui concerne l'agilité il est vrai que la 1200 GS est royale ce qui m'a fait pencher du côté italien était la platitude du moteur teuton - c'était il y a maintenant 3 ans - et ne regrette nullement mon choix.
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