r.v.
Publié : 15 avr. 2010, 10:35
Comme le veut la tradition...
La moto, ça a commencé dans les années 70 chez un pote qui avait un poster de 750 S3 sur son mur et qui roulait en 125 XL... toute une époque. Une obsession de Guzzi le démangeait et dès que possible, on allait voir les brêles chez le concessionnaire Guzzi d'Orléans (Colesse pour les locaux). C'était beaucoup de rêves et la réalité motarde restait plutôt japonaise, d'autant qu'on avait pas l'âge pour conduire ces cylindrées.
Permis à 18 ans et après les premières armes sur une 125 T Honda, achat dès le premier salaire d'une 500 XS Yam, suivie d'une 850 XS de la même marque. Des camions, mais c'est tout de même sur ces motos que Catherine a appris à conduire avant de passer le permis. Une brève interruption due au service militaire puis achat d'un 500 SR gonflé illico chez Christian Rayer pour soutenir le duo et les bagages. Bof. S'en est suivie une traversée du désert motarde pour cause d'enfants et surtout de changement d'air, nécessaire après la fréquentation un peu intensive du monde moto.
Après 7 ans d'abstinence, j'achète, sur un coup de tête, une Kawa 750 GT que je restaure de A à Z pour qu'un copain la détruise quelques semaines plus tard. Suivent diverses machines (BMW, Suzuki, Kawa) pour en arriver à un beau crédit pour la maison et peu de moyens pour investir dans une nouvelle bécane. On vend la ZZR que Catherine ne supportait plus (mal au dos) et avec laquelle j'avais vraiment du mal à rouler à des allures raisonnables. Je commence à chercher une machine à petit budget.
Y'avait déjà longtemps que je m'étais dit que quand je serai vieux, je me paierai une Calif', parce que bon, pour se traîner, un gros machin comme ça devrait bien suffire et m'empêcher de mettre trop de gaz. Par contre j'avais bien entendu parler des risques nombreux de pannes mécaniques. Un peu par hasard, j'en trouve une dans un état pas terrible : moteur lymphatique (155 compteur en pointe), partie cycle serpentine et rouille omniprésente, avec près de 80000 km. Mais pas cher. Je craque et je dois bien dire qu'après une machine un peu sportive, y'avait du changement ! Beaucoup !
C'était en 99. Inquiet de l'entretien du brêlon, je vais sur le net faire quelques recherches des fois que... et paf je trouve une liste de discussion ! Si ! Après quelques mails de présentations réciproques, je comprends qu'il s'agit de membres d'un club inconnu : la Scuderia Guzzi. Ayant l'intention de leur pomper toutes les infos possibles sur la technique et les astuces de la marque, j'envoie ma cotisation, c'était bien le moins que je pouvais faire! Depuis, la Calif a un peu gagné en performances et en tenue de route... et moi de nombreux potes motards car la Scud' est une grande famille dont je fais toujours partie avec bonheur.
En 2009, nous décidons de changer de vie (Lorsafran) et partons pour la campagne nous installer dans un hameau où nous avons déniché une ferme avec des granges pour les motos. Ben oui, la Calif' a fait des petits et nous avons maintenant deux autres machines : une Breva 750 et une Ducati ST2 qui ne demandent qu'à sortir de leur garage !
La jeune (et jaune pour les daltoniens)

la vieille lors d'une hivernale il y a trois ans

La moto, ça a commencé dans les années 70 chez un pote qui avait un poster de 750 S3 sur son mur et qui roulait en 125 XL... toute une époque. Une obsession de Guzzi le démangeait et dès que possible, on allait voir les brêles chez le concessionnaire Guzzi d'Orléans (Colesse pour les locaux). C'était beaucoup de rêves et la réalité motarde restait plutôt japonaise, d'autant qu'on avait pas l'âge pour conduire ces cylindrées.
Permis à 18 ans et après les premières armes sur une 125 T Honda, achat dès le premier salaire d'une 500 XS Yam, suivie d'une 850 XS de la même marque. Des camions, mais c'est tout de même sur ces motos que Catherine a appris à conduire avant de passer le permis. Une brève interruption due au service militaire puis achat d'un 500 SR gonflé illico chez Christian Rayer pour soutenir le duo et les bagages. Bof. S'en est suivie une traversée du désert motarde pour cause d'enfants et surtout de changement d'air, nécessaire après la fréquentation un peu intensive du monde moto.
Après 7 ans d'abstinence, j'achète, sur un coup de tête, une Kawa 750 GT que je restaure de A à Z pour qu'un copain la détruise quelques semaines plus tard. Suivent diverses machines (BMW, Suzuki, Kawa) pour en arriver à un beau crédit pour la maison et peu de moyens pour investir dans une nouvelle bécane. On vend la ZZR que Catherine ne supportait plus (mal au dos) et avec laquelle j'avais vraiment du mal à rouler à des allures raisonnables. Je commence à chercher une machine à petit budget.
Y'avait déjà longtemps que je m'étais dit que quand je serai vieux, je me paierai une Calif', parce que bon, pour se traîner, un gros machin comme ça devrait bien suffire et m'empêcher de mettre trop de gaz. Par contre j'avais bien entendu parler des risques nombreux de pannes mécaniques. Un peu par hasard, j'en trouve une dans un état pas terrible : moteur lymphatique (155 compteur en pointe), partie cycle serpentine et rouille omniprésente, avec près de 80000 km. Mais pas cher. Je craque et je dois bien dire qu'après une machine un peu sportive, y'avait du changement ! Beaucoup !
C'était en 99. Inquiet de l'entretien du brêlon, je vais sur le net faire quelques recherches des fois que... et paf je trouve une liste de discussion ! Si ! Après quelques mails de présentations réciproques, je comprends qu'il s'agit de membres d'un club inconnu : la Scuderia Guzzi. Ayant l'intention de leur pomper toutes les infos possibles sur la technique et les astuces de la marque, j'envoie ma cotisation, c'était bien le moins que je pouvais faire! Depuis, la Calif a un peu gagné en performances et en tenue de route... et moi de nombreux potes motards car la Scud' est une grande famille dont je fais toujours partie avec bonheur.
En 2009, nous décidons de changer de vie (Lorsafran) et partons pour la campagne nous installer dans un hameau où nous avons déniché une ferme avec des granges pour les motos. Ben oui, la Calif' a fait des petits et nous avons maintenant deux autres machines : une Breva 750 et une Ducati ST2 qui ne demandent qu'à sortir de leur garage !
La jeune (et jaune pour les daltoniens)

la vieille lors d'une hivernale il y a trois ans
