MOTO JOURNAL: n° 522 du 17 septembre 1981.
Article de 6 pages : Essai réalisé par Didier Ganneau – Photos Jean-Pierre Boulmé.
"Il y a des motos qu’on achète raisonnablement, ou presque, et il y a celles dont on rêve gratuitement, dans un soupir d’envie pour celui « qui a osé en acheter une », comme un cabriolet anglais. Mettons les choses au point tout de suite : la Le Mans est un des piliers de la deuxième catégorie.
Qu’elle soit devenue « III » pourrait faire évoluer les choses, côté prix ou finition, mais elle demeure sous cette forme la maîtresse inaccessible et platonique de quantité de motocyclistes."
Je ne résiste pas à la tentation de reproduire un extrait de l’encart inséré dans cet article, écrit par Frédéric Tran Duc qui avait fait l’essai de la LM sur 7000 km.
"GENEREUSE ET EXIGEANTE
La Guzzi Le Mans, pour moi, c’est déjà une vieille histoire : un Tour de France…
…Cinq ou six ans après, la revoilà qui passe dans ma vie…
…J’aime toujours la Le Mans comme une femme pleine de caractère : six ans après, elle est toujours aussi généreuse et exigeante, elle a su vieillir en restant irremplaçable. Ce qui, était reste : on e peut pas dire : « je sais ce que c’est la moto » sans avoir tenu une fois la Le Mans dans ses bras, j’affirme et je signe : Frédo le fol "
Ben, dites donc ! Si, même les journalistes essayeurs avaient de tels rapports avec cette moto, il ne faut pas s’étonner que cela ait laissé des traces dans nos subconscients motocyclistes.
Comme pour les autres articles, envoi sur demande par MP.
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