Accessoire - Protège mains
Publié : 19 déc. 2008, 11:14
Salut les gens,
... il revient au galop.
L'heure des vacances étant enfin arrivée, petite balade hier avec la noire, et histoire de rouler utile, je vais faire une petite visite chez un client à Carpentras.
Histoire d'arriver rapidement et ne pas rater mon chaland, j'attaque la 4 voies.
Assez vite, je me rappelle que j'ai quitté il y a quelques années le segment des machines non carénées pour préserver des cervicales salement amochées par un automobiliste distrait. Va falloir que j'évite la vallée du Rhône les jours de mistral : aujourd'hui, il souffle fort, autour de 100 km/h en rafales, et rouler à 110 km/h m'apporte quelques réflexions supplémentaires : mon blouson moto avec sa fermeture éclair centrale non recouverte laisse pénétrer un filet d'air froid (6°) pas franchement agréable (ah, la belle époque où on se collait un journal sur le poitrail pour se protéger), l'absence de carénage ne me protège ni du froid, ni des violentes contraintes que mes cervicales ont à subir, et malgré mes bons gants d'hiver, j'arrive avec le bout des doigts sérieusement rafraichis.
Je suis à deux pas d'Orange, et un petit tour chez Touratech s'impose de lui-même, histoire de vérifier la possibilité de greffe de protège-mains. Yvon m'accueille, toujours aussi sympa, sort de son bureau pour contempler la noire, se délecter du son rauque et viril, s'amuser avec le couple de renversement, avant de me balancer que les clignos de ma belle proviennent de la banque d'organes de la GS et mes rétros d'un autre modèle BM (j'ai oublié lequel). Ni tout à fait Guz', ni tout à fait BM en fait. Non, je plaisante, parce que tout de même, les sensations au guidon représentent l'antithèse de ce que j'ai connu avec mes précédentes teutonnes.
S'en suit le déballage du kit Touratech de protège-mains, et quelques essayages "à blanc" sur la bécane histoire de voir s'il y a des possibilités d'adaptation. Va falloir bricoler, mais ça devrait le faire, aussi sors-je la carte bleue (plus de BM, plus d'Amex...) histoire d'offrir à la noire son cadeau de Noël.
14h30, je suis au garage, et la noire se demande à quel nouveau caprice elle va être mangée.
Allez, commencer par passer à la meule les colliers qui vont devoir s'adapter sur le guidon de V11 Ballabio dont le diamètre est un poil trop important. Et puis tailler dans la chute restante d'un petit tube d'alu des entretoises sur mesure car les demi-colliers seront malgré leur usinage tout de même trop petits.
Une première pose du Protège-main gauche histoire de voir ce que ça donne, mais ça ne le fait pas, on dirait que c'est un protège-coude tellement il est relevé. Pas moyen de l'abaisser à cause du flexible d'embrayage qui ne peut être déporté. Grocker légèrement le protège-main histoire de ne plus être gêné par le flexible. Remonter. Et zut, ça ne sera pas assez, et si je grocke trop, je vais fragiliser. Choper dans la boite à "on-ne-sait-jamais-ça-peut-toujours-servir" une entretoise mise de côté bien des années auparavant, la tronçonner, poncer, polir, et zou, ça a l'air de le faire.
Je passe sur les rondelles qui m'échappent à plusieurs reprises de mes mains gauches dixpoucifiées et que je mets pour chaque fois trois plombes à retrouver en me trainant à quatre pattes dans tous les coins du garage, déplaçant vélos, cartons et autres bricoles pour y voir plus clair. J'ai bien fait de conserver cette moquette d'un joli rose fuschia que j'avais récupérée afin d'y installer ma cuisine de fortune lors de mes derniers travaux, c'est moins froid lorsqu'on doit se vautrer pour rechercher des pièces perdues.
17h30, le premier protège-main est enfin posé, et je peux attaquer le second. Là encore, je suis gêné par un flexible, celui du frein, et pas moyen de le dévier. Il va falloir que je bricole une petite patte en ferraille, que je vais elle aussi retrouver dans ma boite à "on-ne-sait-jamais-ça-peut-toujours-servir". C'est pas terrible, mais pour une première pose, vérifier que ça colle bien à ce que j'attends, ça devrait aller. Il sera toujours temps plus tard de trouver le fer plat adéquat, le meuler et le plier proprement puis le peindre.
Et encore ces saloperies de rondelles voleuses qui vont s'en aller vivre leur vie sous quelque meuble ou je ne sais où et que je vais mettre des plombes à récupérer, pour arriver à 19h30. Tout est enfin en place, outils rangés, après moult montages, démontages, ajustements des pliures de la patte métallique, remontages, et énervements en tous genres.
J'ai de la chance : aujourd'hui encore, il fait beau, et le mistral est toujours présent. Je la sens bien, la petite balade sympa où je vais pouvoir tester l'efficacité de ces protège-mains. Et puis, le jour où j'aurai à rouler sous la pluie, ne pas avoir les gants détrempés en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, ce sera tout de même fort appréciable.
http://patix30.free.fr/protege_mains1.jpg
http://patix30.free.fr/protege_mains2.jpg
http://patix30.free.fr/protege_mains3.jpg
http://patix30.free.fr/protege_mains4.jpg
A+
... il revient au galop.
L'heure des vacances étant enfin arrivée, petite balade hier avec la noire, et histoire de rouler utile, je vais faire une petite visite chez un client à Carpentras.
Histoire d'arriver rapidement et ne pas rater mon chaland, j'attaque la 4 voies.
Assez vite, je me rappelle que j'ai quitté il y a quelques années le segment des machines non carénées pour préserver des cervicales salement amochées par un automobiliste distrait. Va falloir que j'évite la vallée du Rhône les jours de mistral : aujourd'hui, il souffle fort, autour de 100 km/h en rafales, et rouler à 110 km/h m'apporte quelques réflexions supplémentaires : mon blouson moto avec sa fermeture éclair centrale non recouverte laisse pénétrer un filet d'air froid (6°) pas franchement agréable (ah, la belle époque où on se collait un journal sur le poitrail pour se protéger), l'absence de carénage ne me protège ni du froid, ni des violentes contraintes que mes cervicales ont à subir, et malgré mes bons gants d'hiver, j'arrive avec le bout des doigts sérieusement rafraichis.
Je suis à deux pas d'Orange, et un petit tour chez Touratech s'impose de lui-même, histoire de vérifier la possibilité de greffe de protège-mains. Yvon m'accueille, toujours aussi sympa, sort de son bureau pour contempler la noire, se délecter du son rauque et viril, s'amuser avec le couple de renversement, avant de me balancer que les clignos de ma belle proviennent de la banque d'organes de la GS et mes rétros d'un autre modèle BM (j'ai oublié lequel). Ni tout à fait Guz', ni tout à fait BM en fait. Non, je plaisante, parce que tout de même, les sensations au guidon représentent l'antithèse de ce que j'ai connu avec mes précédentes teutonnes.
S'en suit le déballage du kit Touratech de protège-mains, et quelques essayages "à blanc" sur la bécane histoire de voir s'il y a des possibilités d'adaptation. Va falloir bricoler, mais ça devrait le faire, aussi sors-je la carte bleue (plus de BM, plus d'Amex...) histoire d'offrir à la noire son cadeau de Noël.
14h30, je suis au garage, et la noire se demande à quel nouveau caprice elle va être mangée.
Allez, commencer par passer à la meule les colliers qui vont devoir s'adapter sur le guidon de V11 Ballabio dont le diamètre est un poil trop important. Et puis tailler dans la chute restante d'un petit tube d'alu des entretoises sur mesure car les demi-colliers seront malgré leur usinage tout de même trop petits.
Une première pose du Protège-main gauche histoire de voir ce que ça donne, mais ça ne le fait pas, on dirait que c'est un protège-coude tellement il est relevé. Pas moyen de l'abaisser à cause du flexible d'embrayage qui ne peut être déporté. Grocker légèrement le protège-main histoire de ne plus être gêné par le flexible. Remonter. Et zut, ça ne sera pas assez, et si je grocke trop, je vais fragiliser. Choper dans la boite à "on-ne-sait-jamais-ça-peut-toujours-servir" une entretoise mise de côté bien des années auparavant, la tronçonner, poncer, polir, et zou, ça a l'air de le faire.
Je passe sur les rondelles qui m'échappent à plusieurs reprises de mes mains gauches dixpoucifiées et que je mets pour chaque fois trois plombes à retrouver en me trainant à quatre pattes dans tous les coins du garage, déplaçant vélos, cartons et autres bricoles pour y voir plus clair. J'ai bien fait de conserver cette moquette d'un joli rose fuschia que j'avais récupérée afin d'y installer ma cuisine de fortune lors de mes derniers travaux, c'est moins froid lorsqu'on doit se vautrer pour rechercher des pièces perdues.
17h30, le premier protège-main est enfin posé, et je peux attaquer le second. Là encore, je suis gêné par un flexible, celui du frein, et pas moyen de le dévier. Il va falloir que je bricole une petite patte en ferraille, que je vais elle aussi retrouver dans ma boite à "on-ne-sait-jamais-ça-peut-toujours-servir". C'est pas terrible, mais pour une première pose, vérifier que ça colle bien à ce que j'attends, ça devrait aller. Il sera toujours temps plus tard de trouver le fer plat adéquat, le meuler et le plier proprement puis le peindre.
Et encore ces saloperies de rondelles voleuses qui vont s'en aller vivre leur vie sous quelque meuble ou je ne sais où et que je vais mettre des plombes à récupérer, pour arriver à 19h30. Tout est enfin en place, outils rangés, après moult montages, démontages, ajustements des pliures de la patte métallique, remontages, et énervements en tous genres.
J'ai de la chance : aujourd'hui encore, il fait beau, et le mistral est toujours présent. Je la sens bien, la petite balade sympa où je vais pouvoir tester l'efficacité de ces protège-mains. Et puis, le jour où j'aurai à rouler sous la pluie, ne pas avoir les gants détrempés en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, ce sera tout de même fort appréciable.
http://patix30.free.fr/protege_mains1.jpg
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