Bien loin des virolos de montagne, je vous adresse un bonjour salé des côtes finistériennes, là où il pleut tout le temps (d'après certains

Marc, 52 ans, étant encore loin de la retraite, je bosse dans un CFA du bâtiment. Faisant partie de la catégorie "roule-toujours" depuis plusieurs années, j'ai rapidement abandonné les garages motos, notamment suite à des constats particulièrement déplorables quant à l'absence de sérieux chez beaucoup de ces professionnels, sans parler du coût exorbitant des entretiens en concession pour nos motos du quotidien qui font plus de 20 000 bornes /an.
Bref, j'entretiens et restaure toutes les bécanes familiales. Pour ce faire, j'ai progressivement investi dans le matériel et outillage nécessaires.
J'ai la chance d'avoir épousé une motarde aussi passionnée que moi qui roule au quotidien sur Suzuki GSXF 750 de 98 et Honda CBF 600S de 2004. Oui, nous avons aussi des japonaises, personne n'est parfait..
Restauration en cours d'une Yamaha XJ650 de 81, et d'un Vespa Primavera de 75 (Madame fait aussi de la mécanique).
Je roule pour le plaisir (aller chercher le pain, voir la mer, ou cruiser avec des copains en youngtimers) sur Honda Transalp de 88, VFR 750 de 86, Suzuki GS1100G de 81.
Pour aller bosser, je roule au quotidien sur un Vstrom 650 de 2007 (suis pas parfait non plus !) En restauration une Honda CBX 750 de 84. Oui, j'aime les vieilles des années 80/90 !
Ma femme et moi, ainsi qu'une bande de copains avons créé une petite asso bretonne de propriétaires de bécanes à carbus (toutes cylindrées, 25 ans minimum, non modifiées) ,
Pour le plaisir de rouler sur des meules qui sentent encore l'huile et l'essence

Ce qui m'a fait venir à une Guzzi ? En fait, je viens de vendre une Goldwing 1800 de 2012 que j'utilisais principalement pour les road trips estivaux.
La raison de la vente : moto super confort, mais commençant à fatiguer (plus de 350 000 km), et de plus pas très agile sur du réseau routier tournicotant (on n'est pas fan des autoroutes par chez nous !)
Comme je roule exclusivement en solo (madame refusant d'être SDS, vu qu'elle a ses propres jouets), le remplacement de la Gold m'a orienté sur une routière plus légère.
J'ai donc testé une une teutonne bardée d'électronique (1200RT) que j'ai rapidement fuit quand le concessionnaire m'a expliqué que je ne pouvais même pas faire une simple vidange du bloc sans devoir passer ensuite à la valise

A par BMW et Honda, plus personne ne fait de la GT digne de ce nom, accessible en mécanique.
J'avais déjà repéré une Norge en concession il y a quelques années. J'en avais profité pour faire un bout d'essai.
Enfin une bécane ayant du caractère, pas made in China, et une ligne à se damner... mais trop kilométrée pour mon investissement.
Après mes constats négatifs chez BM, j'ai repris mes recherches sur cette belle italienne difficile à trouver en millésime récent.
Et finalement, j'ai craqué sur une Norge de 2015, peu kilométrée (9 000 bornes et des brindilles), première main vendue par un pro. Elle est à 900 bornes de chez moi, mais tant pis, l'occasion (récente) est trop belle !
La transaction est finalisée, reste à faire venir Distribike chez le concessionnaire pour la rapatrier en terre bretonne (pas encore en retraite pour avoir le temps d'aller la chercher)

Et ensuite, un peu de peaufinage pour l'équiper avec quelques accessoires pour les longues virées à travers la France et autres contrées voisines (support GPS, top case, prise USB, bulle haute, etc).
Voilà pour la présentation ! Au plaisir d'échanger avec des Norgistes

Marc